Les Sceaux de la calligraphie japonaise

Les sceaux d'Extrême-Orient

Le sceau « Rakkan », dont l'usage est apparu dès l'invention de l'écriture, a d'abord été utilisé par les empereurs chinois avant d'être introduit au Japon en 57 avant JC.

Le sceau est destiné à identifier, authentifier les documents officiels et les oeuvres. Pour la calligraphie ou la peinture à l'encre - « sumi-e », l'artiste qui appose son sceau met en avant sa responsabilité vis-à-vis de son oeuvre ainsi que la sincérité de son travail. Mais le sceau permet aussi de rajouter une petite touche à son oeuvre.

Gravure de sceau-Tenkoku

Les sceaux sont gravés en kanji (écriture japonaise). La gravure reprend généralement le nom de la personne ou de l'organisation qu'il représente. Il peut aussi reprendre un poème, un symbole ou un dessin. Le style de Kanji communément utilisé est appelé « Tenshô », ce qui représente le style le plus ancien. Si la gravure de sceaux est considérée comme une forme de calligraphie, elle peut néanmoins faire appel à des styles différents.

Je souhaite que les sceaux soient utilisés plus librement, pour toutes les occasions. Outre le sytle de kanji »Tenshô », je grave également des sceaux dans des styles « Kaishô » (style de l’écriture régulière) pour plus de simplicité, ou encore « Gyôsho » (style semi-cursif) et Sôsho (style cursif) pour la beauté du mouvement. Je grave également des symboles traditionnels, modernes, des dessins ou des images.

Le matériau utilisé communément est la pierre, mais les sceaux sont aussi réalisés en bois, en bambou, en métal. Récemment des sceaux ont été créés à base de gomme.

Bien que le sceau soit utilisé pour la signature, le sceau lui-même est une œuvre à part entière, un art qui mélange sculpture et calligraphie.

La matière utilisée pour signer avec un sceau est faite à base de pâte rouge qui donne à la fois contraste et harmonie avec l’encre noire et le papier blanc.